Il y a quelques semaines, on vous expliquait comment il était difficile de voyager ces temps-ci (https://www.overlandaventure.com/voyager-pendant-la-pandemie/). Cela ne nous a pas empêché de nous évader – quoique sans notre véhicule, bien sûr, toujours bloqué au Kirghizstan. Mais même si notre Toyota avait été dans notre garage en France, il aurait été illusoire de vouloir l’amener là où nous sommes allés: en Thaïlande et au Cambodge.
En effet, ces deux pays ont ouvert leur frontières il n’y a pas si longtemps. Nous avons profité de cette opportunité pour visiter tranquillement ces destinations habituellement surchargé de touristes. Il était un peu risqué de prévoir un voyage là-bas en ces temps incertains, mais c’est pour cette exacte raison que des compagnies comme Air France (mais d’autres également) permettent de réserver des billets remboursables en cas d’annulation de notre part. Et à un prix défiant toute concurrence! En plus, on avait un avion au 3/4 vide pour rentrer, ce qui nous a permis de nous allonger et dormir pendant tout le vol, en classe éco !
Le risque principal c’est d’attraper ce satané virus au mauvais moment et de se faire enfermer manu militari dans un hôpital local, une galère qu’on subie plusieurs voyageurs malchanceux. En effet, même si un test PCR négatif est exigé pour partir, un autre test PCR est effectué à l’arrivée en Thaïlande, et celui-ci peut se révéler positif. De quoi ruiner ses vacances, sans aucun doute.
A l’arrivée en Thaïlande, une petite quarantaine d’une nuit est exigée en attendant le résultat du test PCR, une contrainte relativement mineure pour nous au regard du luxe de pouvoir visiter des sites hyper-touristiques en période (habituellement) la plus haute avec une paix royale. Nous avons pu enchaîner le surlendemain avec un vol direct pour Siem Reap au Cambodge et visiter tranquillement les temples d’Angkor. Jusqu’en 2019, la région voyait débarquer des hordes de touristes, en particulier des Chinois. Là nous étions les premiers de la saison (et probablement les seuls) à acheter un billet pour 1 semaine de visite. Donc pour toutes ces raisons, le voyage était un vrai bonheur.
Nous ne sommes certes pas de grands amateurs du voyage en transport en commun, préférant la liberté offerte par notre véhicule aménagé, mais la Thaïlande permet de louer très facilement une moto, un autre de nos dadas (celui de Laurent, surtout). Cela nous a permis de visiter les magnifiques petites routes de montagne de la région de Chiang Mai – Mae Hong Son – Chiang Rai en toute liberté, en utilisant les petits hôtels locaux qui étaient faciles à réserver car la plupart étaient quasi vides.
Depuis lors, le Cambodge est toujours ouvert, mais accessible seulement depuis quelques pays (la Thaïlande et Singapour notamment). La Thaïlande n’a pas cessé de modifier ses règles d’entrée, passant d’un système « test-and-go » d’une nuit de quarantaine à celui de « sandbox » applicable uniquement aux vols directs vers Phuket, puis depuis début février à un système « test-and-go modifié » de 2 quarantaines de 1 nuit espacés de 5 jours. Tout cela est un peu compliqué et en rebutera plus d’un, mais cela bénéficie aux rares passionnés qui prendront le temps de faire les démarches nécessaires pour des vacances réussies.
Notez donc qu’en ces temps troublés, ces dispositions sont sujettes à changer sans préavis selon l’évolution de la pandémie et de l’arrivée – ou non – de tel ou tel variant.
En ce qui concerne l’accès à nos destination préférées, rien de neuf: la Mongolie a refermé ses frontières, la Russie a suspendu ses visas (et fermé ses frontières terrestres), et le Kirghizstan et l’Ouzbékistan sont ouverts, mais forment une bulle accessible par avion uniquement et d’où il est impossible d’extraire notre véhicule. Le Tadjikistan, quand à lui, est en conflit larvé avec son voisin kirghize (encore 2 morts le long de la frontière dans la Ferghana récemment), et donc accessible uniquement par l’Ouzbékistan – ou par avion.
Patience ! En attendant, nos guides sont en vente sur notre site et chez nos libraires partenaires.
