Contact : info@overlandaventure.com

Go home ?

Finalement, nous partons au Kirghizistan pour 3 semaines, pour retrouver notre voiture bloquée à Bishkek depuis 2019. On avait initialement prévu de faire un petit tour afin de mettre à jour les papiers de la voiture (par rapport à la douane). Pour cela il suffit de sortir du Kirghizstan et d’y re-rentrer: pas de problème, les frontières avec l’Ouzbékistan sont ouvertes depuis plus d’une année. C’est d’ailleurs ce qu’on avait demandé de faire l’année passée à notre société de gardiennage Iron Horse Nomad.

En bleu clair : itinéraire de retour le plus rapide via la Russie. En bleu foncé: les alternatives.

Nous pensions laisser la voiture à Bichkek et rentrer en avion. En effet l’itinéraire de retour classique est impossible (bleu clair sur la carte), car la Russie garde toujours ses frontières terrestres fermées (à cause du Covid, rien à voir avec la guerre en Ukraine). Et les itinéraires alternatifs étaient, il y a quelques jours encore, également fermés: le Kazakhstan demandait de papiers d’autorisation impossibles à obtenir et les frontières du Turkménistan sont toujours fermées, depuis le début de la pandémie.

Et puis, juste avant de partir, surprise: le Kazakhstan annonce enfin sa réouverture complète. Puis l’Azerbaïdjan ouvre ses frontières. Et on apprend qu’un autre overlander qui avait sa voiture bloquée en Ouzbékistan pour les mêmes raisons que nous a réussi à la ramener jusqu’en Turquie, en passant par le ferry de la Caspienne qui relie le Kazakhstan à l’Azerbaïdjan, en évitant la Russie.

Alors que faire ? Chambouler nos plans et profiter de l’opportunité qui s’ouvre à nous, et qui pourrait se refermer ? oui mais on n’a que 3 semaines pour notre petit tour: pas assez pour rentrer, vu les aléas et le temps qu’il nous faudra pour remettre la voiture en marche. D’autant plus qu’on n’avait pas pour projet à long terme de la ramener en France, mais plutôt de l’amener sous d’autres cieux au sud du coté de l’Iran. Alors que faire, partir en Iran tout de suite? Mais on n’a pas préparé ni de visa pour l’Iran, ni de carnet de passage en douane. Et l’itinéraire logique par le Turkménistan est toujours impossible.

Pourquoi pas faire une partie du chemin, alors ? On pourrait rouler plus tranquillement à travers l’Ouzbékistan et le Kazakhstan jusqu’à Aktau, au bord de la Caspienne, profiter pour aller explorer le désert du Mangistau et laisser la voiture là jusqu’à la prochaine fois – en espérant que cela ne sera pas dans 3 ans..!

A suivre.