Après une nuit dans la tempête de sable, cap à l’ouest ! Sous la pluie une partie de l’après-midi…
On fait une pause dans l’oasis d’Al Ghat. La vieille ville construite en pierres sèches recouvertes de pisē est en partie en ruines et en partie restaurée, notamment un ancien palais qui fait office de musée. L’oasis était fréquentée depuis plusieurs milliers d’années au vu des vestiges archéologiques qui y ont été découverts. C’était une étape importante sur les anciennes routes commerciales qui traversaient le désert. Aujourd’hui c’est une région qui produit beaucoup de dattes, effectivement les palmeraies s’étendent à perte de vue ainsi que les cultures sur pivot qui font des ronds dans le désert vu du ciel.
Ici encore, à peine est-on garé qu’une voiture s’arrête pour savoir si on a besoin d’aide, si on veut dormir chez eux, etc. C’est très sympa mais on comprend que c’est aussi une formule de politesse: le gars nous dit de l’appeler si on a besoin de quoi que ce soit mais ils ne donne pas son numéro 😜
Ce soir, camping dans les dunes à proximité de l’oasis. C’est moins sale qu’hier car moins fréquenté. Certains locaux viennent néanmoins passer la soirée dans le sable. On voit débarquer une voiture traînant derrière elle une luge avec des gamins en folie. Faut bien profiter de l’hiver ici aussi!

Aujourd’hui, en plus de la culture traditionnelle de dattes, les Saoudiens ont développé de l’agriculture irrigée sur pivot, les fameux ronds dans le désert. Et c’est du blé et de la luzerne qui poussent ici en bordure de l’oasis, dans le sable du désert, irrigué par l’eau pompée dans la nappe phréatique.