Nous avions prévu de passer 2 ou 3 semaines dans les hauts plateaux du Pamir, un désert d’altitude aux paysages exceptionnels, d’explorer les endroits où nous n’avions pas pu aller les années précédentes et de partir pour un superbe trek entre lacs et glaciers. Malheureusement, les choses ne se passent pas toujours comme prévu.
Au début tout allait bien. Nous quittons la ville d’Osh et la chaleur étouffante de la plaine de la Fergana pour retrouver nos amis Caroline et Christian pour un joli bivouac en montagne.
Mais le lendemain tout se gâte : la voiture devient asthmatique dans le col de Taldyk à partir de 3100 m d’altitude. Aïe, même problème qu’il y a 3 ans, que nous avions pourtant résolu avec un diéséliste d’Osh. Le soucis est que les prochains cols seront à plus de 4300m. Nous redescendons donc en ville pour rencontrer notre gars en espérant qu’il retrouve la recette de la potion magique et qu’il arrive à désenvoûter la voiture une fois de plus.
Nous lui confions la voiture et repartons le surlendemain, délestés d’une somme rondelette, mais … même problème ! On décide quand même de passer la frontière et de continuer pour voir si la situation s’améliore, mais non.
On passe 2 jours autour du lac Karakul, un des plus beaux endroits au monde. Ce lac immense s’étend dans une vaste dépression qui est – selon certains géologues – un vieux cratère de météorite, ce qui rend le lieu encore plus magique. Le temps est magnifique, les couleurs du lac sont incroyables. On (enfin Cécile) arrive même à se baigner, bien qu’on soit à 4000 m. La voiture a eu du mal avec l’altitude, nous aussi… il faut dire qu’on est passé de 800 à 4000 m dans la même journée.
Le niveau du lac a varié au cours du temps. Nous bivouaquons sur un ancien haut niveau, avec une vue exceptionnelle sur les îles.
Mais la voiture nous inquiète, nous décidons donc de rentrer au Kirghizstan où les cols à passer sont globalement moins élevés qu’au Pamir et où, en cas de problème, nous pouvons trouver de l’aide, alors que dans le Pamir il n’y a rien. Nous passons la frontière le cœur un peu serré de devoir quitter cette région magique. Et au col suivant,… la voiture marche à nouveau, … ou presque. C’est à rien y comprendre! Serait-on rentrés pour rien?
Juste une idée comme ça.
Car je suis sur des réflexions mécaniques un peu similaires.
Regarder pompe de gavage du réservoir gasoil si bien vayante.
Et mise à l air du réservoir qui peuvent se colmater avec le temps et mettre le réservoir en dépression donc gêner l arrivé du gasoil qui cumulé à l altitude….
Tout ça tout ça.
Bon aventure merci, je part dans votre sillage prochainement.
Thomas Monet
Merci pour les conseils! on va regarder ça! et très bon voyage!!!
Il me semble que, quelquefois , il faut prendre des décisions , des bonnes , des moins bonnes …….Je pense que vous avez pris une bonne . Reste à savoir si la bagnole tiendra le coup , jusqu’à Aubagne ……Ne prenez pas de risques pour rien …… Je me fais du souci pour vous , même quand les photos sont très belles ……. SOYEZ PRUDENTS ,,,,, 80 sure les nationales ……….. Je vous embrasse ….Roni
coucou Roni, t’inquiète pas, on risque moins ici que sur l’autoroute Aix-Marseille 😉 Au pire, si ça va pas, on s’arrête et on dort! on va laisser la voiture se reposer ici, on rentrera en avion. De grosses bises à vous deux, et au plaisir de vous voir à l’automne !
Merci pour ces images exceptionnelles !