Jour 2, Franconie, Allemagne.
On décide de passer par l’Allemagne et ses Autobahnen où les mercos dépassent à fond de blinde sur la 3e piste. Nous on a le rythme TIR, c’est-à-dire un petit 95 km/h bien tanqué sur la piste de droite, bercé par le ronronnement du 6 cylindres.
Y’a pas à dire, ces Allemands ils sont bien organisés. D’abord, les autoroutes sont gratuites, mais en plus, ils y ont mis des « Autohof », des relais routiers où on trouve de tout. En général une station-service, un restau-auberge et un McDo. Et souvent le Wifi, quoique dans notre cas la 3G marche mieux. Ils sont repérables de loin par un pylone avec le logo de la station. Ils sont aussi un peu plus éloignés de l’autoroute qu’une aire de repos classique, donc plus calme pour y dormir.
C’est là qu’on se pose après une petite étape de 500 km (on est parti à 3h de l’après-midi de Neuchâtel), près de Nuremberg. La région qu’on traverse s’appelle la Franconie, qui était habitée par les Francs, qui ont donc donné leur nom à la patrie du camembert et du pastis. Bizarre que Marine demande le retour d’une tribu allemande qui a envahi et pillé la moitié de l’Europe..?
Le parking poids-lourd est pas hyper accueillant, on préfère garer devant le parking du Biergarten, mais sans déplier la tente de tour bien entendu, on a prévu de pourvoir dormir dans la voiture dans ces cas-là. Sur place on trouve des toilettes propres et des douches à 2€, même une baignoire avec jacuzzi pour 8€. C’est pas encore vraiment l’aventure.
Au petit matin, surprise : une partie du parking est utilisée pour un marché aux puces. Il y a même un camion qui sert à manger, alors on se déguise en local pour se fondre dans la masse : on met les chaussettes dans les sandales et on achète des Nürnberger Bratwurst pour le petit déj, des petites saucisses servies dans un petit pain. Pas mal du tout.
Ensuite départ pour la république tchèque sous un léger crachin et un petit 18 degrés.
Ah oui : première galère du voyage après seulement 1000 km : fuite sur le pont arrière. On a demandé à notre préparateur de vidanger les ponts et visiblement, il ont oublié de changer un joint. Enfin, j’espère, mais dans tous les cas ça craint. On est dimanche et c’est pas trop grave donc on va tracer aujourd’hui à travers l’Allemagne et on trouvera un garage lundi en Pologne. Les Polonais sont des grands amateurs de 4×4 donc j’ai bon espoir de tomber sur une bonne adresse cette fois. A suivre.
Coucou les aventuriers! Punaise pas de bol pour la voiture! en même temps, il vaut mieux que ça vous arrive au début..
Bises
Ouaip t’as raison… Et si tu savais le nombre de petites robes et de paires de godasses que je pourrais m’acheter avec le prix de ce petit moteur de différentiel tout pourri… Pffff…