Nous repartons de Moron après 2 jours de pluie où nous nous sommes courageusement réfugiés dans un hôtel avec douches chaudes (enfin, le matin et le soir… et dans le noir, car l’éclairage de la salle de bain est HS, faut pas trop exagérer sur le luxe quand même). Les routes sont trempées et boueuses et parfois transformées en véritables rivières. Les plus heureux dans tout ça, ce sont les yaks qui restent au milieu des torrents sans bouger, trop contents de faire trempette dans l’eau glacée.
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Au niveau des cols, il a neigé mais heureusement tout est presque fondu lorsque nous arrivons, il reste juste assez de neige pour s’amuser mais pas suffisamment pour bloquer les routes.
Dans un petit village, nous tombons sur des combats de lutte comme nous avions déjà vus pendant le Nadaam. Heureusement que le temps est revenu au beau pour les lutteurs en slip.
Le problème, par contre, c’est au niveau des franchissements de gués (hé oui, encore…). L’un d’entre eux a failli nous couter le pont avant et notre voyage aurait pu s’arrêter là. L’eau était glacée, boueuse, le courant fort, et nous n’avions pas vraiment envie de faire une reconnaissance à pied… erreur ! Nous avions croisé quelques véhicules en sens inverse et nous nous disions que ça devait donc passer… et nous avons fait confiance à un local qui, de l’autre côté de la rive, nous faisait de grands signes pour nous indiquer que ça passait. Effectivement ça passait, mais à quelques mètres près, ça ne passait plus… après avoir pris de l’élan, nous nous sommes plantés contre un gros bloc invisible sous la flotte (qui était profonde puisque le capot était sous l’eau). Heureusement la plaque de protection a joué son rôle et a encaissé une bonne partie du choc. Le carter du pont est un peu cabossé, mais à priori rien de grave.
Du coup, c’est avec un grand plaisir que nous avons retrouvé le soleil et la chaleur au lac Terkhiin Tsagaan Nuur. Au programme : baignade (rapide) et sieste au soleil sur la plage.
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