Le programme de Laurent pour cet été est chargé: guider un tour à moto au Ladakh. Pour cela, il faut qu’il aille en reconnaissance un peu avant pour vérifier l’état du parcours. Et donc Cécile a décidé de l’accompagner pour cette reconnaissance. On sera donc 2 à moto, ce qui sera plus convivial mais plus chargé également !

Après notre épisode froid et pluvieux autour de la Caspienne, on s’attendait à enfin profiter du sec et du beau temps du mois de juin en Inde. Le programme était de s’échapper de la chaleur étouffante des plaines du nord de l’Inde pour le climat de montagne, sec et ensoleillé du Ladakh. Mais est-ce nous qui portons la poisse ? C’est discutable, mais en tous cas les Indiens n’ont encore jamais vu un été aussi frais et pluvieux! Au lieu des 45 degrés habituels de New Delhi, on arrive par un petit 30-35 degrés (en Inde, l’été désigne la saison sèche et très chaude entre l’hiver et la mousson, donc mai-juin).

C’est plutôt une bonne nouvelle pour se promener à Delhi, mais ce n’était pas notre objectif premier. Or la conséquence de cette météo exceptionnelle est que les cols de haute altitude (4000-5000 m) habituellement ouverts sont encore enneigés. Inutile d’aller rejoindre la file de camions et de voitures bloquées en altitude, on décide à la place de partir à l’opposé, au sud, au Rajasthan, qui, pour le coup, est chaud mais tout à fait supportable. Comme c’est la basse saison, on arrive à négocier des bons prix dans des bons hôtels et même parfois des anciens palaces !

On visite Jaipur puis les Shekawatis avant de quand même se diriger vers l’Himalaya, puisque il n’est pas question que Cécile rentre sans avoir connu les nouvelles routes du Ladakh. Mais est-ce que les conditions météo le permettront ? Tout est remis en question cette saison.

On décide de se diriger vers Manali, ensuite on avisera. A suivre!