Avant de rejoindre la capitale Yerevan, nous nous arrêtons pour visiter encore quelques vieilles ruines. Un petit caravansérail assez bien conservé, mais situé au bord de la route donc touristique.

Puis quelques monastères… Le plus sympa est celui de Tsakhatskar, perdu dans la montagne au bout d’une très mauvaise piste. Un lieu idéal pour le bivouac, il y a de l’ombre et une belle source à côté du monastère, des bouts de vieux murs dans les broussailles, et le lieu est splendide.

En redescendant, nous faisons un détour par la forteresse de Smbataberd.

En redescendant dans la vallée, en voyant des gamins agglutinés autour d’une fontaine avec ces sceaux d’eau, nous nous rendons compte que c’est Vardevar, la fête de l’eau. Ce jour-là, la tradition veut que l’on se balance de l’eau à la figure. Les gamins hésitent un peu en voyant la voiture, mais quand Cécile leur balance une bouteille d’eau, les représailles sont terribles. Heureusement, il fait très chaud, donc c’est plutôt sympathique.

Nous poursuivons par le monastère de Noravank, très beau mais très très touristique. En plus c’est le week-end, donc bondé. Nous ne sommes plus habitués à la foule et nous enfuyons rapidement après avoir toutefois acheté des glaces. Nous nous réfugions sur la collinne d’en face, pour le coucher du soleil sur le monastère, mais à une distance suffisante pour ne plus voir les autres touristes. Nous revenons le lendemain matin pour faire quelques photos tranquillement, avant que le gros des touristes ne débarque.

On passe un peu de temps à faire des vidéos de drone sur la cathédrale en ruine de Talin. Construit au 7e siècle, il a été endommagé par les tremblements de terre de 1840 et 1931. La restauration débutée dans les années 1950 ne semble pas encore terminée.

(les films viendront plus tard).

Nous nous dirigeons ensuite vers le mont Aragat pour faire une petite rando et une bonne grillade. Une bonne route nous amène jusqu’à un laboratoire scientifique à 3200 m d’altitude, où nous trouvons un joli bivouac au-dessus du lac Kari. Le lendemain, nous partons pour le pic Aragats, à 3900 m, depuis lequel nous avons une belle vue sur le cratère.

Nous retrouvons la voiture dans l’après-midi et continuons jusqu’à Yerevan pour prendre un bain de civilisation et faire ressouder le pont avant qui pisse un peu d’huile.

Puis, cap sur la Géorgie, par des routes pourries, mais avec des visites de jolis monastères. Comme d’habitude, on préfère les petites églises en ruine perdus dans la campagne que les beaux monastères restaurés et farcis de touristes.

Le passage de la frontière se fait sans problème, et on arrive à Tbilisi où on a réservé un hôtel avec piscine. On se plonge à nouveau dans la vie civilisée, faut croire que ça commence à nous manquer un peu ! La propriétaire de la guesthouse très sympa nous offre du khachapuri (pain fourré au fromage) et une bouteille de coca remplie de vinasse faite maison… ça râpe, mais bon, c’était offerte de bon cœur.